Le prix du fioul encore en baisse en octobre, cette tendance va-t-elle durer ?

Octobre 2025 sourit (enfin) aux foyers qui se chauffent au fioul domestique. Après un été marqué par des soubresauts, la courbe s’infléchit clairement : le prix du fioul recule sur le mois et poursuit sa baisse semaine après semaine. Mais jusqu’où et jusqu’à quand ? Décryptage complet des facteurs de marché, des perspectives pour la fin d’automne et de vos bonnes pratiques d’achat — avec, en filigrane, une conviction : commander en ligne reste la façon la plus efficace d’obtenir du fioul moins cher.

Point hebdo (lundi 20 octobre) : la moyenne nationale s’établit à 1 076 € les 1 000 L (soit 1,076 €/L), – 13 € en une semaine et – 15 € sur un mois. À un an, l’écart atteint – 48 € pour 1 000 L. Ces chiffres confirment une dynamique baissière installée.

Point quotidien (jeudi 23 octobre) : la moyenne constatée tourne autour de 1 066 € / 1 000 L, en légère variation jour-à-jour mais sur une tendance de baisse par rapport au début de mois.

Au niveau régional, l’écart demeure notable, par exemple :

• En Bretagne : 1,085 € / litre
• Dans le Cantal : 1.038 € / litre
• En Gironde : 1.128 € /litre
• En Charente-Maritime : 1.086 €/litre

Cette dispersion reflète les coûts logistiques et d’approvisionnement locaux.

Le pétrole Brent recule

Le Brent a décroché à un plus bas de 5 mois autour de 61 $ le baril le 20 octobre, sur fond de craintes de surabondance et d’un affaiblissement de la demande. Les marchés sont même repassés en contango (les contrats lointains plus chers que les proches), un signal typique d’un marché bien approvisionné. Quand le Brent fléchit, le tarif du fioul suit, avec un léger décalage.

Des baromètres boursiers européens ont affiché des cours autour de 60–61 $ en clôture le 20 octobre, confirmant ce creux de mi-mois.

OPEP+ : un cadrage de l’offre qui ne renverse pas la vapeur

Début octobre, l’OPEP+ a annoncé une hausse modeste des quotas à partir de novembre (+ 137 000 b/j), ce qui a provoqué un simple sursaut des prix avant que la dynamique baissière ne reprenne. En clair : l’annonce n’a pas suffi à effacer les doutes sur la demande et les stocks, si bien que l’impact sur le fioul est resté mesuré.

Contexte macro et produits raffinés

Au-delà du brut, les produits distillés (dont le fioul domestique est proche) bénéficient de facteurs saisonniers : fin des maintenances d’automne dans certaines raffineries, stocks confortables aux États-Unis, et un environnement macro plus hésitant. Le tout pousse à la modération des prix en Europe. Les synthèses marché d’organismes spécialisés signalent d’ailleurs un repli net des cours sur la semaine du 20 octobre.

Probable à court terme, sous réserve de quatre inconnues :

1. Le pétrole Brent : si le baril reste autour de 60–65 $, le fioul devrait rester sous pression. Un rebond franc du brut (tensions géopolitiques, annonces OPEP+ plus restrictives, incident majeur sur l’offre) freinerait ou inverserait la tendance.
   
2. La météo : un coup de froid précoce tend à resserrer les disponibilités locales et à renchérir la logistique, avec des effets rapides sur les prix TTC livrés. (Les baromètres régionaux montrent déjà que la demande locale pèse dans les écarts de tarifs.)
3. Les stocks et les marges de raffinage : si la demande de gazole/fioul monte plus vite que l’offre, les marges distillats peuvent se retendre, même avec un Brent stable.
4. Le change euro/dollar : le fioul est adossé à un brut libellé en dollars ; un affaiblissement de l’euro peut renchérir le prix importé même si le Brent ne bouge pas.

Notre scénario de base : poursuite de la désinflation des prix en fin octobre / début novembre, avec des micro-variations au gré des annonces et de la météo, puis volatilité plus marquée à l’approche des pics de demande hivernaux.

• Suivez l’indicateur hebdo fioul : la moyenne nationale publiée en début de semaine donne un cap utile (ex. 1 076 € / 1 000 L le 20/10, – 13 € sur 7 jours). Lorsque l’écart hebdo reste négatif deux semaines d’affilée, la fenêtre est souvent favorable pour sécuriser un prix.
  
• Regardez le Brent (capteur macro) : autour de 60–61 $ au 20/10, il confirmait la détente. Si vous voyez le baril remonter franchement au-delà de 65 $, attendez-vous à un rattrapage côté fioul.
  
• Anticipez la météo : périodes froides = pics de commandes = créneaux de livraison pris d’assaut = hausses locales possibles.
  
• Surveillez le différentiel “supérieur vs ordinaire” : parfois 2 c€/L d’écart, mais un rendement meilleur (jusqu’à 7 % de conso en moins dans certains guides) peut compter si votre chaudière est sollicitée tout l’hiver. Dans bien des cas, privilégiez l'achat de fioul supérieurmême si le prix affiché au litre et plus important.
  

Choisir la commande en ligne sur une plateforme spécialisée (comme Maguy Énergies) coche toutes les cases d’un achat optimisé :

1. Prix négociés en continu : les places de marché renégocient au jour le jour avec des partenaires livreurs pour proposer un tarif du fioul compétitif à l’instant T. Les baromètres publics confirment que la moyenne nationale évolue quotidiennement, et c’est exactement ce que capte l’achat en ligne.
   
2. Devis instantané & transparence : vous voyez immédiatement votre prix du fioul selon code postal, quantité et délai. Les références régionales (ex. Bretagne, Alsace, IDF, etc.) montrent qu’un simple changement de zone peut faire varier le prix de plusieurs dizaines d’euros pour 1 000 L ; le comparatif en ligne vous évite les mauvaises surprises.
   
3. Paiement souple : étalement possible (selon conditions du site) pour lisser l’impact budgétaire du plein de cuve.
   

Dans un marché volatile, l’avantage n° 1 est la réactivité. Commander en ligne au bon moment (quand le compteur recule) est l’outil le plus simple pour obtenir du fioul pas cher sans y passer des heures.

Le prix du fioul a-t-il vraiment baissé en octobre ?

Oui. Au 20 octobre, la moyenne nationale s’affiche à 1 076 € / 1 000 L, – 13 € vs la semaine précédente et – 15 € sur un mois. Au 23 octobre, la moyenne du jour tourne autour de 1 066 € / 1 000 L, confirmant la détente.

Pourquoi mon tarif du fioul diffère de la moyenne ?

Parce qu’il dépend du code postal, de la quantité, du délai de livraison et des coûts logistiques de votre zone. D’où l’intérêt de comparer en ligne avant de valider.

Mieux vaut attendre novembre ?

Si la météo reste douce et le Brent autour de 60–65 $, la pression baissière peut durer. Mais l’hiver peut resserrer l’offre locale très vite ; si votre cuve est basse, mieux vaut sécuriser pendant la fenêtre actuelle.

Le fioul moins cher c’est forcément le “standard” ?

Pas toujours. Sur usage intensif, le fioul supérieur peut réduire la conso (meilleur rendement), donc coûter moins à la saison malgré 2 c€/L de plus à l’achat.